Top Chef France : je suis fan d’Ilane et Margaux – et j’assume !
- Pascal
- il y a 5 jours
- 2 min de lecture
La beauté des outsiders dans Top Chef France
Je suis un grand fan de Top Chef France. Et cette année, je suis particulièrement fan d’Ilane et de Margaux – deux candidats qui, à première vue, n’avaient pas leur place dans la compétition. Et pourtant, ce sont eux qui m’ont le plus touché. Parce que je suis un amoureux des belles histoires. Parce que j’aime les underdogs. Ceux et celles qu’on n’attend pas, mais qui surprennent tout le monde.
Le parcours inattendu de Margaux et Ilane
Margaux, au départ, n’avait été repêchée par aucun mentor. Quant à Ilane, il n’avait même pas été sélectionné pour participer à la compétition officielle. Il s’est retrouvé en marge, en tant que 15e candidat, alors que seules 14 places étaient disponibles. Mais pour la première fois depuis le début de l’émission en 2009, un revirement a eu lieu : un candidat a quitté le plateau, et un jeu de chaises musicales a permis à Margaux d’intégrer une brigade, et à Ilane de rejoindre la compétition parallèle des brigades cachées.

Margaux : une cuisine intuitive, une ascension fulgurante
Dès ses premières épreuves, Margaux – une cuisinière atypique – a prouvé qu’elle avait du goût. Malgré un manque de technique, elle a rapidement trouvé sa place, a appris à aimer la compétition, et a progressé épisode après épisode. Son parcours est celui d’une apprentie passionnée qui ne lâche rien.
Ilane : de l’ombre à la lumière grâce à la persévérance
Ilane, lui, est arrivé dans Top Chef avec un syndrome de l’imposteur bien présent. Les épaules basses, il a essuyé critiques et échecs dans ses premières apparitions. Mais peu à peu, porté par la confiance de Fabien Ferré (le plus jeune chef trois étoiles de l’histoire du Guide Michelin), il s’est affirmé. Il a enchaîné les victoires en duel, révélant une vraie maîtrise technique et une force mentale impressionnante.
"Ilane, c’est l’histoire d’un gars qui n’aurait jamais dû être là."
Il ne cochait pas les cases qu’on attend dans une télé-réalité culinaire. Et pourtant, il a prouvé qu’il avait toute sa place. Il m’a profondément touché. Parce que son histoire me parle. Parce qu’elle parle à beaucoup d’entre nous.
La société valorise les rapides, oublie les lents
Aujourd’hui, on donne la priorité à ceux qui réussissent vite. On laisse peu de place à ceux qui ont besoin de temps pour apprendre. Et ça me renvoie à ma propre expérience :
« Très souvent, en tant qu’élève, mes professeurs disaient : Pascal, il est bon… mais trop tard ! »
Ilane, c’est ça. Un talent qui a besoin d’un peu plus de temps, mais qui explose quand on lui laisse sa chance.
Pourquoi je suis fan – et fier de l’être
Alors oui, je suis fan d’Ilane, de son parcours, de son courage, et de l’impact qu’il a eu sur son coach. Je suis fan de Margaux, de sa cuisine sensible et de son évolution. Et je suis fan de ces moments de télévision où la sincérité prend le dessus sur la performance.
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